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COMMENT PARLER À VOTRE MÉDECIN DE L’HUILE DE CBD ?

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Le cannabis est une des plantes médicinales utilisées depuis des lustres pour ses différentes vertus pour la santé. Longtemps considéré comme un des produits stupéfiants, ce végétal a finalement été réétudié et réintégré au quotidien comme un remède. Néanmoins, son usage est plus encadré. Il a fait l’objet de plusieurs études scientifiques avant de réapparaître dans la culture grand public, avec beaucoup de ses constituants, dont principalement le thc et le cbd. Bien que cela semble intimidant, plusieurs patients parlent désormais de la consommation de cannabinoïdes avec leurs médecins. Voici justement des conseils pour optimiser l’entretien.

Connaître ce que c’est le CBD au préalable

Avant même de parler de CBD à son médecin traitant, il est nécessaire de bien s’informer à ce sujet. Il ne s’agit pas seulement de le connaître de nom, mais d’apprendre un peu plus sur ses compositions chimiques, ses effets, ses avantages, son fonctionnement, etc.

Pour ce faire, il suffit de lire les différentes documentations qui en parlent. Dans les livres ou sur internet, les informations abondent. Il suffit de trouver les bons mots clés pour faire des recherches.

Les renseignements obtenus à partir de ces prospections permettent dans un premier temps de se persuader que la consommation de cannabis est vraiment indispensable. Dans un second temps, ils permettront aussi d’avoir les arguments nécessaires pour convaincre son médecin qu’il serait indispensable d’intégrer le chanvre dans ses traitements.

Le médecin aura certainement des questions à poser. C’est pourquoi il faudra se préparer pour l’aider à mieux comprendre pourquoi l’usage du cbd serait utile. L’idée n’est pas de faire toute une dissertation pour prouver que cette solution est inévitable. Il s’agit plutôt d’avoir des réponses concises, mais raisonnables et convaincantes à toutes les questions qu’il aura à poser. De cette manière, le sujet sera pris au sérieux et la chance d’obtenir une ordonnance médicale pour l’achat d’une huile de chanvre ou d’un médicament à base de CBD serait plus grande.

Pour appuyer les arguments, il est possible de mentionner le rapport de l’Organisation mondiale de la santé sur le CBD. Il indique de manière explicite que cette substance dispose d’un bon profil de sûreté contrairement au THC. Cette dernière est une substance psychotrope. Les effets THC sont différents de ceux du CBD sur l’organisme. Évoquer ce sujet permettra aussi au médecin de voir que le patient a vraiment conscience de ce qu’il demande.

En somme, les recherches d’informations ont pour but de démontrer que le patient fait sa demande en connaissance de cause. Il doit convaincre en appuyant sur les côtés positifs du cbd et son intérêt pour la santé. Le but est en quelque sorte d’amener le médecin à l’aider en retour.

Interactions médicamenteuses possibles avec le CBD

Certes, le CBD est considéré comme l’un des suppléments les plus sûrs qu’un patient puisse prendre. Néanmoins, il doit comprendre les risques possibles relatifs à certaines interactions médicamenteuses.

Bien saisir les éventuelles interactions avec d’autres médicaments revient à appréhender le système enzymatique du cytochrome P450.

Il s’agit d’un élément trouvé dans le foie. C’est le responsable du métabolisme de tout composé toxique possible qu’un individu puisse ingérer. Il comprend environ 60 % de toutes les drogues consommées par la personne.

Comme les études sur le CBD ont démontré qu’il inhibe la capacité du système enzymatique à métaboliser certains médicaments, il pourrait donc accroître le temps de traitement d’un médicament dans l’organisme.

Cela peut contraindre les soins, car l’inhibition du traitement peut conduire à des quantités trop importantes de certains produits thérapeutiques dans le système. En retour, cela peut engendrer des effets secondaires néfastes, ainsi qu’une possibilité de surdosage.

Les médicaments qui sont traités par le système du cytochrome P450 pourraient alors avoir une interférence négative avec le CBD.

Certains des médicaments qui se servent de ce système impliquent (mais ne sont pas limités à) les anesthésiques, antiépileptiques, antagonistes de l’angiotensine II, antibiotiques, antiarythmiques et antidépresseurs. Ils incluent également les benzodiazépines, les bloqueurs des canaux calciques, les antiviraux anti-VIH, les modulateurs immunitaires, les bêtabloquants, les inhibiteurs de l’HMG CoA réductase, les PPIs, les stéroïdes, les sulfonylurées, les, AINS, la cinétique Prokinétique et les hypoglycémiants oraux.

Il est important de noter que cette liste est non exhaustive. Tout ce qui y est mentionné ne justifie pas obligatoirement une interaction négative lorsque le CBD est consommé.

Dans tous les cas, le patient doit parler directement à son médecin s’il prend un de ces médicaments. Cela lui permettra d’être plus sûr que la consommation régulière ou non de cbd à usages médicales n’aura pas d’impact négatif sur les médications qu’il prend déjà.

Le médecin pourra ainsi, prendre les mesures nécessaires pour le suivi du patient.

Faire une vérification du statut légal du CBD

Avant même de se lancer, il est nécessaire de s’informer sur la législation qui régit l’usage du cbd que ce soit pour un besoin récréatif ou médicinal.

Dans la plupart des cas, le CBD provenant de chanvre industriel n’est pas illégal que ce soit pour l’achat ou pour la consommation. Bien que le cannabis médical soit accepté par loi, il faut rester vigilant en s’assurant d’effectuer une vérification de la provenance du produit avant de s’en procurer. En effet certains pourraient contenir une quantité de thc. Si la plupart respectent alors le dosage autorisé, d’autres pourront enfreindre la loi et présenter des traces non négligeables de THC. Leur achat pourrait donc conduire à une effraction de la loi en vigueur.

Demander un deuxième avis

Le principal problème avec le CBD, c’est qu’il fait l’objet de plusieurs controverses. Les perceptions parmi les professionnels de la santé peuvent être carencées.

Faire la demande d’un deuxième avis n’indique pas que le médecin traitant est incapable. Cela signifie plutôt que les revues médicales ne sont pas inévitablement une lecture de plage. Il paraît utopique de s’attendre à ce que chaque docteur soit à jour sur le développement du CBD même dans le domaine médical. Il se peut qu’un autre docteur ait une meilleure compréhension de l’usage du cannabis et sera à même de donner une réponse plus avisée.

Avant, pendant et après le rendez-vous, il faut se mettre en tête que poser des questions au sujet du cbd est nécessaire, voire fondamental.

Comprendre sa maladie

L’une des étapes à faire au préalable est la connaissance de sa maladie. Si possible, il faut aller plus loin dans les recherches et ne pas se contenter des savoirs élémentaires sur sa pathologie. Cela permettra de mieux se sentir et d’avoir le courage de faire face à son médecin.

C’est également nécessaire pour obtenir les arguments permettant de convaincre le docteur que la prise de CBD est indispensable. Il faut développer encore plus les recherches personnelles sur les effets du cannabis et du CBD en particulier sur la santé.

En se rendant au cabinet médical avec ces représentations en main, il serait mieux d’appréhender l’attention de son médecin, de se faire prendre au sérieux et d’être bien compris. Cela donnera un point de repère dans le cas où ce dernier remet en question le choix de la prise de CBD.

Réfléchir aux types de produits au CBD ou cannabis qui peuvent convenir au mieux aux besoins

Il est possible que le patient ait déjà eu des expériences avec les plantes de marijuana et ses dérivés avant de consulter son médecin.

Dans ce cas, il doit connaître les variétés des profils, les extraits ou même les cannabinoïdes spécifiques qui fonctionnent le mieux avec son organisme.

Dans le cas contraire, cela vaut la peine de faire une exploration des différentes options qui peuvent se présenter.

Il faut noter que le cannabidiol ou cbd et le thc ne sont pas les seuls cannabinoïdes qui constituent les plantes de marijuana. Chaque plant a environ 100 cannabinoïdes. Seul le thc est considéré comme psychotrope. Il peut donc stimuler l’humeur, relaxer le corps, remonter le moral… Il peut aussi avoir des effets négatifs sur le système nerveux, le système digestif et autres. Ainsi, il peut conduire à un état d’ivresse, provoquer des palpitations, des problèmes cardiaques, etc.

À l’inverse, le cbd est loué pour ses vertus thérapeutiques. Il n’est pas psychoactif et procure un effet clair et lucide qui permet aux consommateurs ou aux fumeurs de rester fonctionnels et productifs.

Certains extraits possèdent également un ratio variable des deux cannabinoïdes pour satisfaire des nécessités particulières.

Les molécules aromatiques appelées terpènes dictent aussi les effets d’une variété ou d’un extrait singulier, engendrant un effet synergique avec les cannabinoïdes.

Quant au myrcène, il peut provoquer une sensation de relaxation optimale si le limonène peut produire un effet rafraîchissant et plus dynamique.

Prescription de cannabis thérapeutique : ce que dit la législation Française

Sur le territoire français, l’usage du cannabis est encore dans un « flou juridique ». La loi et les différentes réglementations qui régissent ce type de plantes ne sont pas encore très claires.

Malgré le développement significatif des travaux du CSST, la prescription de cannabis thérapeutique sur ordonnance est encore loin d’être à la portée de toutes personnes qui peuvent en nécessiter.

Pour en profiter, il faut encore se plier aux mesures prévues par le décret n° 2013-473 du 5 Juin 2013. Celui-ci régit toutes les opérations relatives au cannabis même pour les utilisations thérapeutiques, les produits cosmétiques, etc.

Il est vrai que ce décret représente une dérogation permettant la mise à disposition de médicaments dérivés du chanvre dans certains cas de figure, les limitations dans ce domaine restent assez dures.

Dans le code de la santé publique Français, il y a une stipulation indiquant que les spécialités pharmaceutiques pourvues de cannabis doivent faire l’objet d’une permission de mise sur le marché (AMM) de la part de l’ANSM pour pouvoir être commercialisées et mises à disposition de tout le monde.

En revanche, selon l’article R. 5132-75 du code de Santé Publique, si l’ANSM ne donne pas de réponse positive au bout de deux mois après la demande, celle-ci est donc rejetée d’office.

Actuellement, trois médicaments à base de cannabis ont eu des AMM déposés dont le Sativex. Il est pourvu d’autant de THC que de CBD. Bien qu’il soit accepté par les administrations concernées, il n’a jamais pu être mis à disposition dans les pharmacies faute d’accord sur son prix de commercialisation. Il y a aussi un désaccord sur son taux de remboursement par la sécurité sociale. Pour les deux autres médicaments, ils peuvent être prescrits sous condition d’obtention d’une autorisation d’usage temporaire de l’ANSM.

L’autorisation temporaire d’utilisation de cohorte

Il s’agit d’une permission adressée à un groupe de patients ayant besoin du même type de soin. Son acquisition optimise l’AMM du médicament concerné.

L’autorisation temporaire d’utilisation nominative

À l’inverse, l’ATUn concerne un seul patient. Pour l’obtenir, il faut encore se soumettre à plusieurs conditions. Parmi les exigences qu’il faut remplir, il faut que la maladie soit grave et que le patient ne soit pas en mesure de faire partie d’une association de personnes (cohorte). Il s’agit donc en quelque sorte de démontrer que le patient ne pourrait pas être sujet à une réalisation d’essais cliniques basés sur un même traitement.

Il faut principalement souligner que le recours à ces mesures n’est exclusivement autorisé qu’aux malades qui sont dans une situation d’impasse thérapeutique. Avec l’aide de leurs médecins traitants, ils peuvent prouver que les traitements à base de médicaments conventionnels se sont avérés inopérants.

Remarque sur l’usage du CBD au lieu d’autres analgésiques sur ordonnance

Dans la majorité des cas, les patients qui cherchent à utiliser du cbd dans leurs soins sont ceux qui souffrent souvent de douleur chronique. Habituellement, il leur est recommandé d’user des analgésiques opiacés. Néanmoins, ces produits pourraient causer une dépendance.

Le cbd se présente alors comme une alternative nouvelle et améliorée permettant aux personnes souffrantes de douleur chronique d’être soulagées. N’ayant pas les effets psychotropes du thc, il n’est pas addictif. Il dispose aussi de ses propres effets antalgiques et anti-inflammatoires, car il agit sur les récepteurs de l’organisme.

Certains de ces effets ont une interaction similaire sur les mêmes mécanismes que les analgésiques opiacés.

Ce n’est pas tout, le CBD stimule également les récepteurs vanilloïdes (TRPV1) qui sont engagés dans la transmission de la douleur. Son interférence ordonnée avec ces voies de communication diminue de manière significative le signal qui arrive au cerveau. Ainsi, la douleur ressentie serait moins intense.

En plus d’empêcher directement la souffrance, le CBD est bien connu pour ses vigoureux effets anti-inflammatoires. L’inflammation chronique représente l’une des principales causes de peine. Ce qui redonne raison à l’usage du CBD pour faire un traitement sur le long terme. De plus, cette substance a l’avantage de n’avoir aucune conséquence négative. Cela permet d’optimiser la réduction des risques d’effets secondaires comme les nausées, les maux de tête, les problèmes des poumons, etc.

Il se présente comme une solution plus sûre que les analgésiques opioïdes, qui sont considérés comme principale raison de décès par surdose dans le monde.

Mode d’administration, forme, type, quel cbd prendre ?

Sur le marché légal, il y a plusieurs types de cbd pouvant être pris par divers modes d’administration. Il faut donc déterminer au préalable quelques paramètres de base facilitant la prise de ce complément au traitement.

Mode d’administration

Pour prendre le cbd, il est possible d’opter pour l’ingestion. Cette méthode est la plus sûre et la plus simple. Par voie sublinguale, en gouttes, sous forme de comprimés et de gélules ou présenté sous forme de comestible, le cbd est facile à doser. Les professionnels de la santé conseillent en général cette technique de prise de cannabis.

Il est également possible d’opter pour la vaporisation ou l’inhalation. Avec un vaporisateur, l’administration est également facile et pratique. Son efficacité reste cependant, moins importante que l’ingestion.

Fumer le cannabis est aussi une autre option. Néanmoins, elle est la moins conseillée. Cette pratique est même déconseillée pour les risques qu’elle engendre.

Forme de cbd

En pharmacie ou dans les cbd shops, il y a plusieurs formes de cbd. Comme étant déjà mentionné, cette substance peut être présentée sous forme solide de la même manière que les médicaments, sous formes liquide dont principalement l’huile de cannabis à 5% et plus ou sous forme de crème. Cette dernière est surtout adaptée pour les problèmes de peaux.

Type de cbd

Le seul type de cbd utilisable à des fins médicinales est extrait du cannabis sativa. Ce type de plante est divisé en plusieurs sous-espèces et variétés. Le choix du patient à ces propos dépend de ses besoins et ses attentes. Il peut aussi mettre en avant son goût pour les arômes, la saveur, etc.

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